Résumé complet de La Psychologie de l'Argent
La plupart d'entre nous pensent que la réussite financière dépend de l'éducation et de l'intelligence. Mais dans La Psychologie de l’Argent, Morgan Housel, l’auteur, expert en finance, présente une autre hypothèse : la clé de la réussite financière réside selon lui dans la compréhension du comportement humain. Il postule que lorsque vous comprendrez comment les émotions et les croyances influencent vos décisions financières, vous prendrez alors de meilleures décisions.
Dans cette vidéo et cet article, on va donc voir les 10 leçons que j’ai tirées de la lecture de ce livre en commençant par les 2 premières qui vont vous révéler pourquoi la plupart des gens ne parviennent pas à la réussite financière.
L'argent étant omniprésent, pourquoi si peu de gens le maîtrisent-ils ? L’auteur de La Psychologie de l’Argent, avance deux raisons principales :
- on sous-estime le rôle de la chance dans la réussite financière
- on confond fortune et richesse.
Entrons maintenant dans le vif du sujet avec la toute première leçon !
Leçon n°1 : Le hasard joue un rôle plus important dans notre vie financière que nous le croyons
L’auteur suggère une raison pour laquelle la plupart d’entre nous ne parviennent pas à réussir financièrement : on sous-estime le rôle de la chance dans notre vie financière. Par exemple, on oublie que :
Bill Gates a fréquenté l’une des seules écoles au monde à posséder un ordinateur en 1968 : le lycée de Lakeside, à Seattle.
Après quelques calculs, il conclu que :
1 jeune d'âge lycéen sur 1 million à étudié à Lakeside, une école qui avait à la fois les moyens et la prescience nécessaires pour acquérir un ordinateur. Et Bill Gates eut la chance d'être un de ceux-là.
Il n’hésite d’ailleurs pas à le reconnaître, comme en 2005 lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’école : « Sans Lakeside, il n’y aurait pas eu de Microsoft. »
Gates est un homme d’une intelligence époustouflante et un incroyable bosseur. Adolescent, il a flairé le potentiel de l’informatique mieux que ne le faisaient les professionnels les plus chevronnés du secteur. En intégrant Lakeside, il avait aussi un coup d’avance sur un million d’autres lycéens.
L’auteur nous dit donc que notre ignorance du hasard est dangereuse car de nombreuses personnes tentent de s'enrichir en imitant les personnes qui ont connu une réussite exceptionnelle, comme Bill Gates. Comme l’auteur le fait remarquer, plus l'histoire est exceptionnelle, plus il est probable que la chance ait joué un rôle important dans son dénouement. Par conséquent, plus l'histoire est exceptionnelle, plus elle est unique et moins vous avez de chances d'en tirer des leçons.
L’auteur recommande plutôt de prêter attention aux modèles, et non aux personnes. Si de nombreuses personnes riches ont fait la chose A pour devenir riches et qu'une seule personne riche a fait la chose B, il est plus probable que la chose A vous rende riche. Par exemple, si de nombreuses personnes ont réussi à s’enrichir grâce à un business en ligne, et que seulement quelques personnes se sont enrichies en jouant au Loto, et bien vous aurez plus de chances de vous enrichir en faisant ce que de nombreuses personnes ont faites, à savoir : créer un business en ligne. D’ailleurs, si vous êtes à la recherche d’une idée de business en ligne, je vous invite à cliquer sur ce lien et vous aurez à une formation gratuite qui vous explique le business en ligne que j’ai choisi personnellement pour m’enrichir. Vous verrez, il y a même un rapport avec les livres en général donc ça devrait vous plaire mais je ne vous en dis pas plus.
Leçon n°2 : On confond fortune et richesse
L’auteur met le doigt sur une autre raison pour laquelle la plupart des gens ne parviennent pas à atteindre la réussite financière : on confond fortune et richesse.
La richesse renvoie à un revenu présent. Vous pouvez être à peu près certain que le gars qui conduit une voiture à 100 000 dollars est riche : quand bien même il se serait endetté pour l’acquérir, il lui faut un certain niveau de revenu pour faire face aux échéances mensuelles. Même chose pour celui qui vit dans une superbe villa. En fait, ce n’est pas sorcier de repérer les gens riches : ils se mettent souvent en quatre pour qu’on les reconnaisse.
La fortune, à l’inverse, est invisible. Elle est faite des revenus que vous ne dépensez pas. Elle constitue une option que vous n’avez pas encore prise sur un achat ultérieur. Sa valeur consiste à vous offrir du choix, de la souplesse, des opportunités de développement, afin que vous puissiez, un jour futur, acquérir davantage qu’il ne vous serait possible de le faire dans l’immédiat.
Bien sûr, il existe des gens riches et fortunés.
Mais ce que nous avons alors sous les yeux, c’est leur richesse, et non leur fortune. Nous voyons la voiture qu’ils ont résolu de s’offrir, l’école dans laquelle ils ont choisi de scolariser leurs enfants. Nous ne voyons pas leurs économies, leurs compte d’épargne retraite, leurs portefeuilles d’investissements. Nous voyons la maison qu’ils ont achetée, pas celle qu’ils auraient pu acheter s’ils avaient décidé de se saigner aux quatre veines pour cela.
Selon l’auteur, s’il est essentiel de connaître la différence entre fortune et richesse, c’est parce que l’être humain que nous sommes apprend par imitation. Et savoir qui imiter – et qui ne pas imiter – nous aide à protéger notre argent.
Dans un monde idéal, vous pourriez apprendre à devenir riche en observant la maîtrise de soi dont font preuve les personnes fortunées. Mais comme la vraie richesse s'obtient en ne dépensant pas son argent, on ne peut pas voir le processus. Il est donc difficile d'apprendre la richesse par imitation, car vous ne savez pas quoi imiter, finalement.
En revanche il est facile de voir et d'imiter les personnes aisées – et si vous ne comprenez pas qu'elles ne sont pas forcément fortunées, vous pourriez supposer qu'être riche signifie que vous pouvez dépenser de l'argent comme bon vous semble. Mais en agissant ainsi, la seule chose que vous ferez, c’est vous appauvrir. Lorsque vous comprenez la différence entre la richesse et la fortune, vous évitez ce piège et vous vous empêchez de gaspiller votre argent.
En résumé, le monde est rempli d’individus fortunés qui gardent une apparence modeste et de personnes qui ont l’air riches tout en vivant constamment au bord de la faillite. Ne l’oubliez pas lorsque vous portez un jugement hâtif sur la réussite des autres et que vous vous fixez des objectifs.
Maintenant qu’on sait pourquoi on ne parvient pas à s'enrichir, on peut adopter les deux principes qui, selon l’auteur, sont essentiels à une attitude saine vis à vis de l'argent : le premier c’est de comprendre que ce qui fait que l’argent a autant de valeur à nos yeux, c’est qu'il nous permet avant tout de maîtriser notre temps, et le deuxième, c’est de savoir qu’il est possible d'avoir assez d'argent, dans le sens qu’il est possible de ne pas en vouloir toujours plus (ce qui est pour certains la raison pour laquelle ils ne sont jamais heureux).
Leçon n° 3 : L'argent nous permet de maîtriser notre temps
L’auteur explique dans le chapitre « 7. Liberté » que le principal bénéfice que procure l’argent, c’est la maîtrise de son temps, ce qui, selon les psychologues, est le principal facteur de bonheur.
Plus fiable que votre salaire. Plus fiable que la taille de votre maison. Plus fiable que le prestige de votre emploi. Pouvoir faire ce qu’ils veulent, quand ils veulent, avec qui ils veulent : telle est la variable la plus largement partagée par les gens heureux.
Les gens heureux dont il est fait référence ici, ce sont les gens interrogés en 1981 par Angus Campbell, un psychologue et professeur à l’université du Michigan.
Il a conduit ses recherches à une époque où la psychologie s’intéressait principalement aux troubles responsables de l’abattement, comme la dépression, l’anxiété ou la schizoprénie. Campbell voulait comprendre ce qui rendait les gens heureux.
Or, la plupart des gens aujourd'hui ne maîtrisent pas leur temps et ne sont donc pas aussi heureux qu'ils pourraient l'être. L’auteur explique qu'étant donné que nous sommes de plus en plus nombreux à travailler dans le domaine de la connaissance, on pense à notre travail même à la maison. C’est peut-être votre cas. On a donc l'impression de travailler en permanence et de ne pas maîtriser son temps, ce qui nous rend malheureux.
Mais alors, comment devenir plus heureux ? Eh bien selon l'auteur, lorsqu'on demande à des gens en fin de vie, ce qui les a rendu le plus heureux au cours de leur existence, voici ce qu’ils répondent :
Aucune des personnes interrogées – pas une seule sur un millier – ne m’a dit que, pour être heureux, il fallait essayer de travailler le plus dur possible afin de gagner l’argent nécessaire pour s’acheter ce dont on a envie.
Aucune des personnes interrogées – pas une seule – ne m’a dit qu’il était important d’être au moins aussi riche que les membres de son entourage ne que la vraie réussite, c’était de posséder plus qu’eux.
Aucune des personnes interrogées – pas une seule – ne m’a dit qu’il fallait choisir son métier en fonction du salaire potentiel.
Le plus précieux, selon les interviewés, c’était d’avoir des amis fidèles, de faire partie d’un tout, de pouvoir consacrer du temps de qualité à ses enfants. « Ce que veulent vos enfants plus que tout, ce n’est pas votre argent (ou ce qu’il permet d’acheter) ; c’est vous – plus exactement, votre présence auprès d’eux ».
Voilà l’enseignement que nous livrent ceux qui ont traversé toutes les épreuves de l’existence : le principal bénéfice que procure l’argent, c’est la maîtrise de son temps.
Si vous avez un travail qui vous prend littéralement toutes vos journées et que vous n'avez pas l'impression de pouvoir contrôler votre temps à votre guise et bien voici une façon d'accroître votre sentiment de maîtrise du temps, et donc votre bonheur : il suffit de déterminer la valeur d'une heure de votre temps à vos yeux. Utilisez ensuite cette information pour décider s'il vaut la peine de payer pour des services permettant de gagner du temps, comme une femme de ménage, par exemple. Autrement dit, si une heure de votre temps vaut plus que l'argent que vous dépensez pour payer une femme de ménage, et bien ça veut dire que vous avez tout intérêt à prendre une femme de ménage plutôt que de faire le ménage vous-même.
Il y a bien entendu des façons beaucoup plus radicales de reprendre le contrôle de son temps comme celle qui consiste à carrément quitter son emploi. Vous pouvez le faire en apprenant à générer des revenus passifs, en parallèle de votre travail, revenus qui ne dépendent plus de votre temps. C’est ce que j'ai moi-même fait et c'est ce dont je parle dans la formation gratuite dont je vous ai parlé plus tôt.
Leçon n°4 : Se contenter de ce qui est suffisant
Vous savez maintenant que l'argent a de la valeur parce qu'il vous permet d'avoir le contrôle sur votre vie et la maîtrise de votre temps, mais de combien en a-t-on vraiment besoin ? 2000€ par mois ? 5000€ par mois ? 10000€ par mois ? L’auteur ne donne pas de chiffre exact dans le livre, mais il prévient que vouloir plus que nécessaire peut vous conduire à perdre tout votre argent. C'est pourquoi il nous dit qu'apprendre à se contenter de ce qui est suffisant est essentiel à la réussite financière. Notez qu’il ne s’agit pas de se contenter ce qu’on a, mais de ce qui est suffisant. Ça veut dire que ce n’est pas incompatible avec le fait d’avoir de l’ambition et de vouloir gagner plus d’argent, mais simplement qu’à un moment donné, il faut savoir s’arrêter.
L’auteur explique que certaines personnes ne sont jamais satisfaites : peu importe l'argent qu'elles gagnent, elles en veulent toujours plus car elles n’en ont jamais assez. Cette quête incessante de « plus » peut souvent les pousser à risquer leur richesse existante pour une richesse qu’elles n'ont pas et dont elles n'ont même pas besoin. Il cite notamment le cas de :
Bernie Madoff, dont la pyramide de Ponzi est incontestablement la plus célèbre depuis celle de Charles Ponzi lui-même. Grâce à elle, Madoff a pu escroquer des centaines d’investisseurs pendant plus de vingt ans. Mais il a bien sûr tout perdu lorsque son arnaque a été découverte.
Lorsque vous apprenez à être heureux avec suffisamment d'argent – que ce soit 2000€ par mois, 5000€ par mois, 10000 par mois ou plus – et bien vous ne prenez pas de risques inutiles avec votre argent, comme c’était le cas de Bernie Madoff, qui a tout perdu à cause de sa soif de plus, alors qu’il était pourtant déjà très riche avant de mettre au point sa fameuse pyramide.
Mais du coup, comment apprendre à se contenter de ce qui est suffisant ? Et bien l'une des techniques recommandées par l’auteur consiste à s’intéresser à la compétence la plus difficile à acquérir dans le domaine financier, qui est d’apprendre à stopper l’inflation de ses désirs.
C’est aussi la compétence la plus importante à acquérir. Si vos attentes augmentent au même rythme que vos résultats, il n'y a aucun sens à vous évertuer à faire toujours mieux : une fois l'effort supplémentaire fourni, vos éprouverez encore un sentiment d'insatisfaction. Il y a danger lorsque le fait d'avoir goûté au « plus » – plus d’argent, plus de pouvoir, plus de prestige – démultiplie votre ambition au lieu de démultiplier votre satisfaction. Cela signifie que quand vous avancez d’un pas, vos espérances avancent de deux. Vous avez l’impression d’être à la traîne et que le seul moyen de rattraper votre retard est de prendre de plus en plus de risques.
La deuxième technique que donne l’auteur pour apprendre à se contenter de ce qui est suffisant, c’est de comprendre que :
Il y a toujours plus riche que soi. Autrement dit, se comparer aux autres est un combat perdu d’avance. Le seul moyen de le remporter, c’est de ne pas s’y engager, c’est à dire d’accepter l’idée que l’on possède suffisamment, même si c’est moins que ceux qui nous entourent.
Maintenant que vous savez comment mieux envisager l'argent, nous allons aborder les trois éléments que Morgan Housel considère comme essentiels à une stratégie financière : utiliser la puissance des intérêts composés, épargner et prévoir l’imprévisible.
Leçon n° 5 : Utiliser la puissance des intérêts composés
L’auteur explique que plus vous investissez longtemps, plus vous gagnez d’argent, car les rendements sont composés, c'est-à-dire qu'ils s'appuient sur les rendements précédents pour produire des rendements de plus en plus élevés. C’est le principe des intérêts composés, qu’on appelle aussi effet cumulé ou encore effet multiplicateur. Il nous suggère donc d’utiliser cette méthode en trouvant des placements qui produisent des résultats solides et constants au fil du temps. Il affirme qu'en fin de compte, c'est cette stratégie qui vous rapportera le plus d'argent, plus qu’aucune autre stratégie.
Il affirme qu'en raison de la puissance des intérêts composés, la durée de l'investissement est le facteur le plus important pour déterminer le succès de cet investissement, plus encore que d'autres facteurs qui semblent contre-intuitivement plus importants, comme les rendements annuels par exemple. Pour preuve, l’auteur note que :
Warren Buffett est 75 % plus riche que l'investisseur Jim Simons, dirigeant du fond spéculatif Renaissance Technologies, et qui affiche une rentabilité annuelle moyenne de 66 % depuis 1988. À ce jour, personne n'a fait mieux, pas même Warren Buffett, qui lui, plafonne à 22 % par an environ, soit trois fois moins.
Qu’est-ce qui fait que Warren Buffet est 75% plus riche avec des rendements 3 fois inférieur ? C’est tout simplement parce que ses rendements ont bénéficié de la puissance des intérêts composés pendant 40 ans de plus que ceux de son collègue Jim Simons.
L’auteur explique que les gens ignorent souvent la puissance des intérêts composés parce qu'elle est contre-intuitive : même si on sait que ça fonctionne, il est difficile d'imaginer que le simple fait d'attendre peut transformer des rendements peu impressionnants en chiffres impressionnants à long-terme. C'est pourquoi on essaye généralement d'obtenir des gros résultats avec des méthodes qui semblent meilleures, comme trouver les investissements ayant les rendements annuels les plus élevés – même si malheureusement elles ne sont pas plus efficaces car elles ne fonctionnent tout simplement pas aussi bien que la méthode des intérêts composés qui consiste simplement à attendre. Comme le dit le célèbre dicton : parfois il est urgent d’attendre.
Leçon n° 6 : Epargner en priorité
Le deuxième élément essentiel d'une stratégie financière réussie, selon l’auteur de La Psychologie de l’Argent, est de faire en sorte qu’épargner soit votre priorité.
Il considère que l'épargne est essentielle pour trois raisons principales. Tout d'abord, l'épargne est essentielle à la constitution d'un patrimoine en raison de la nature même de la richesse : la richesse étant l'argent qu’on n'utilise pas, c'est l'argent qu’on économise, ce qui signifie que l'on ne peut pas être fortuné si on n’épargne pas.
Deuxièmement, l'épargne est le moyen le plus fiable de s’enrichir, car elle est totalement sous votre contrôle. D'autres méthodes, comme l'investissement ou l'augmentation des revenus, sont beaucoup plus incertaines. L'épargne, elle, ne l'est pas : vous contrôlez toujours le montant que vous épargnez, et l'épargne sera tout aussi efficace demain qu'aujourd'hui.
Enfin, l'épargne est un moyen relativement facile de s’enrichir : il est beaucoup plus facile d'économiser l'argent que vous possédez déjà que d'augmenter vos revenus ou le rendement de vos investissements.
Pour vous assurer d'économiser de l'argent, Morgan Housel recommande de ne plus vous soucier de l'opinion des autres. Il affirme que nous dépensons trop parce que nous nous soucions trop de l'opinion des autres à notre égard. Lorsque vous dépassez un certain niveau de dépenses et que vous commencez à acheter des produits de luxe, vous ne dépensez plus pour vous-même : vous dépensez désormais pour prouver aux autres combien vous avez d'argent.
En apprenant à être humble et à ignorer l'opinion des autres, vous aurez naturellement moins envie. En étant moins envieux(se), vous dépenserez moins et vous économiserez davantage.
Leçon n° 7 : Prévoir l’imprévisible
Le dernier élément essentiel de toute stratégie financière, selon l’auteur, est de pas être trop optimiste vis à vis de l’avenir, voire d’avoir carrément un attrait pour le pessimisme, en tous cas en ce qui concerne la manière de gérer votre argent. Comme il le dit plus tôt au chapitre 13 :
Le plus important quand on fait des prévisions, c’est de prévoir qu’elles puissent ne pas se réaliser comme prévu.
Les gens sont souvent trop optimistes en ce qui concerne leurs finances, ce qui les conduit à mettre en péril une trop grande partie de leur patrimoine à un moment donné en adoptant une stratégie qui peut être anéantie par la première tuile qui pourrait arriver. Mais l'avenir est incertain par nature : vous ne savez pas quelle malchance ou quels risques vous attendent. Par conséquent, si votre stratégie financière ne fonctionne que pour un nombre restreint d'avenirs possibles, ceux où tous se passe bien en l’occurence, et bien vous vous placez dans une position délicate.
Être prévoyant vis à vis des catastrophes qui pourraient vous arriver, c’est à dire épargner suffisamment comme on l’a vu, vous permettra à la fois de gérer ces catastrophes et de saisir les éventuelles opportunités qui pourraient se présenter à vous. Et oui, admettons qu’une opportunité d’investissement se présente à vous dans le futur, comme un appartement en dessous du prix du marché alors que vous souhaitez justement investir dans l’immobilier, ou la chute du prix du Bitcoin alors que vous êtes investisseur en cryptomonnaie ou encore la possibilité d’investir dans une formation pour créer un business en ligne et que vous envisagiez justement de vous constituer une autre source de revenus.
Et bien si ces opportunités arrivent pile au moment où il vous arrive une tuile dans la vie, comme par hasard, par exemple la machine à laver qui tombe en panne ou (beaucoup plus cher) votre ado qui souhaite partir étudier dans une université américaine, et bien vous ne pourrez malheureusement pas saisir l’une de ces opportunités, si vous n’aviez pas anticipé et économisé suffisamment d’argent à l’avance. En ayant épargné, vous pouvez faire les 2 : gérer la catastrophe ET saisir une opportunité pour investir ou créer un business.
Maintenant : comment, exactement, peut-on prévoir les catastrophes, d’un point de vue financier ? Et bien l’auteur recommande les méthodes suivantes :
- Ne mettez jamais toute votre fortune en péril. Au contraire, ne risquez qu'une petite partie à la fois. Gardez suffisamment d'argent dans des placements sûrs pour pouvoir couvrir les pertes subies par vos investissements plus risqués.
- Ne créez pas de stratégies financières qui dépendent d'un seul facteur, car si ce facteur ne fonctionne pas, c'est toute la stratégie qui échoue. Par exemple un facteur unique sur lequel beaucoup d'entre nous basent leur vie financière est notre capacité à continuer à travailler. Si vous comptez vous enrichir en investissant en bourse en utilisant une partie de votre salaire, et que vous êtes licencié du jour au lendemain, et bien toute votre stratégie tombe à l’eau. Vous feriez mieux de développer une autre source de revenu en parallèle de votre travail et investir l’argent qui provient de cette 2e source de revenu, comme un business sur Internet par exemple.
Maintenant que vous savez ce qu'il faut mettre dans votre stratégie financière, comment vous assurer que vous vous y tiendrez ? L’auteur donne deux principes à garder à l'esprit : Attendez-vous à ce que vos objectifs futurs changent et donnez la priorité au bon sens plutôt qu'à la logique.
Leçon n° 8 : S'attendre à ce que vos objectifs futurs changent
Pour élaborer une stratégie à long terme que vous pourrez suivre pendant des année, l’auteur nous recommande de s'attendre à ce que nos objectifs futurs changent. Comme nous l'avons vu, plus vous laissez votre argent tranquille longtemps, plus les intérêts composés s'accumulent. Mais, selon lui, les gens ont du mal à laisser leur argent de côté parce qu'ils changent – et comme ils ne peuvent pas prédire comment ils changeront, ils n'investissent pas leur argent de manière à ce qu'il leur soit utile dans le futur.
Il explique qu'en élaborant des plans financiers, la plupart des gens sont victimes de l'illusion de la fin de l'histoire, un phénomène psychologique dans lequel les individus pensent que quel que soit leur âge, leur personnalité ne changera plus à l'avenir, alors que c'est faux. En gros, on reconnaît volontiers qu'on a beaucoup changé, mais on pense qu’on ne changera plus beaucoup dans le futur. Cependant, la réalité c’est qu’on changera probablement autant à l'avenir qu’on l’a fait dans le passé. Mais alors pourquoi les gens tombent-ils dans l'illusion de la fin de l'histoire ? Et bien les psychologues qui ont découvert ce phénomène suggèrent que le fait de croire que l'on ne change pas est réconfortant alors qu’il est plutôt angoissant d'imaginer un futur radicalement différent de celui que l'on a aujourd'hui.
Pour se protéger de l'illusion de la fin de l'histoire, l’auteur recommande :
Dans vos projets financiers, d'essayer d'éviter les extrêmes. En décidant que vous vous contenterez d'un revenu dérisoire ou, au contraire, que vous travaillerez jour et nuit, pour gagner toujours plus, vous augmentez vos chances de regretter ce choix un jour. La raison pour laquelle l’illusion de la fin de l'histoire est si tenace, est que l'être humain à la faculté de s'adapter à toutes sortes de situation. Cela signifie que vous verrez progressivement s'estomper les avantages que vous procurait votre décision radicale – la simplicité de vivre avec presque rien, ou le frisson de posséder presque tout –, tandis que ces inconvénients – l'impossibilité de financer votre retraite ou l'amertume de contempler une vie passée à courir après l'argent – se transformeront en regrets durables.
Leçon n° 9 : Être raisonnable plutôt que purement rationnel
Une autre clé pour créer une stratégie financière à long terme que vous pourrez suivre pendant des années est d'élaborer une stratégie raisonnable plutôt que rationnelle, autrement dit, une stratégie basée sur le bon sens, plutôt que sur la logique. Selon l’auteur du livre, la plupart des gens pensent à tort qu'ils veulent une stratégie logique (c’est à dire qui se concentre uniquement sur les meilleures performances comme le meilleur taux par exemple) parce que c'est celle qui leur rapportera le plus d'argent. Pourtant, ce qu’il faudrait faire, c’est baser notre stratégie sur notre bon sens, de manière à donner la priorité à notre tranquillité d’esprit, ce qui permettra de maximiser nos gains sur le long terme.
Comme le dit l’auteur :
Vous n’êtes pas une feuille de calcul, vous êtes un humain. Un être perturbé et émotif. Il m’a fallu un certain temps pour le comprendre, après quoi je me suis aperçu que c’était l’une des dimensions les plus cruciales de la finance.
Encore une fois, et vous l’aurez maintenant compris, c’est complètement contre-intuitif. Mais Morgan Housel explique que suivre une stratégie basée sur le bon sens vous fera finalement gagner plus d'argent, même si elle ne maximise pas parfaitement vos gains, parce qu'elle tient compte des éléments NON financiers et pourtant importants, que les stratégies logiques, elles, ignorent complètement. Exemples d’éléments NON-financiers mais importants : le désir de limiter ses regrets futurs, ou encore … la facilité de suivre une stratégie car :
Les investisseurs raisonnables qui chérissent leurs stratégies, si techniquement imparfaites soient-elles, ont un avantage : ils ont plus de chances de s’y tenir.
La meilleure stratégie financière est donc celle qui vous permettra de vous y tenir sur le long terme pour encore une fois profiter de la puissance des intérêts composés. Le problème d'une stratégie purement rationnelle est que vous êtes plus susceptible de la laisser tomber et d’en changer si elle n’est finalement pas aussi rentable que vous l’aviez prévu ou si elle est tout simplement trop difficile à appliquer (comme par exemple en bourse si vous faites du day trading qui consiste à passer son temps devant votre ordinateur à acheter et revendre des actions). Une stratégie basée sur le bon sens, elle, sera plus simple à appliquer sur le long-terme et vous permettra en fin de compte de gagner plus d’argent puisque rappelez-vous : la méthode des intérêts composés consiste finalement à simplement attendre, et c’est justement ce qu’on a beaucoup de mal à faire, mais c’est ce qui est pourtant le plus efficace d’un point de vue strictement financier.
Vous connaissez maintenant les clés pour élaborer une stratégie financière à laquelle vous pouvez vous tenir sur le long terme. Mais dans un marché en perpétuelle fluctuation, comment gérer les crises et les inévitables mauvaises nouvelles ?
Leçon n° 10 : Ne vous laissez pas décourager par l'incertitude
L’auteur affirme que pour réussir à investir sur le long terme, vous devez accepter de ressentir de l'incertitude au fur et à mesure que le marché fluctue. Sinon, vous ne pourrez pas supporter l'incertitude suffisamment longtemps pour que vos rendements puissent se multiplier grâce aux intérêts composés.
Il explique que l'investissement comporte intrinsèquement une part d'incertitude, et que plus le gain potentiel est élevé, plus l'incertitude est grande. Par exemple, plus vous gardez vos actions longtemps, plus vous pouvez gagner de l'argent, mais plus vous devez ressentir l'incertitude de ne pas savoir exactement ce qu'il adviendra de votre argent.
C’est selon moi très similaire avec l’entreprenariat. Un entrepreneur est quelqu’un qui prends des risques, qui se lance dans des projets sans savoir à l’avance s’ils vont fonctionner. Et si ça fonctionne, alors il est rémunéré proportionnellement à sa prise de risque. Plus le risque est grand, plus la récompense est importante !
Voilà les amis, c’est déjà la fin de cet article. J’espère qu’il vous a plu. Si c’est le cas je vous invite à me le dire dans les commentaires 🙂
Je suis conscient que ce résumé ne remplace pas la lecture du livre, donc si vous voulez en savoir plus, je vous recommande chaudement de le lire. Une dernière chose que je voudrais vous dire avant de partir, c’est que je vous recommande également de cliquer sur ce lien. Il vous donne accès à une formation 100% gratuite dans laquelle je vous dévoile, en compagnie de ma femme, le business en ligne dans lequel on s’est lancé tous les deux et qui nous a permis de nous créer une source de revenu supplémentaire en parallèle de notre travail salarié. On a par la suite développé une méthode pour décupler nos résultats, ce qui nous a permis de carrément quitter nos emplois respectifs, mais je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir tout ça dans la formation.